Résumé : Cet article considère les stratégies d’adaptation et d’innovation
de prestataires d’activité physique à des fins de santé en période
de confinement. Basés sur l’analyse d’entretiens, quatre idéaux-types situent les stratégies d’action sur des continuums entre
arrêt et adaptation des prestations, en présentiel ou à distance.
Le modèle illustre les liens entre les logiques d’action et les
cultures professionnelles des prestataires en contexte de crise.
Résumé : Introduction : L’objectif de ce travail était d’identifier les processus collaboratifs opérant autour d’un projet de promotion de l’activité physique en entreprise, mené par approche participative dans le cadre d’un partenariat intersectoriel, et d’en estimer les premiers effets sur les salariés en termes de santé. Méthodes : Une recherche-action a été menée dans une entreprise industrielle de 240 salariés durant deux ans. La recherche a porté sur quatre critères : une description du réseau d’acteurs, les opportunités et les freins du projet, la mise en place d’activités physiques, la participation des salariés aux activités proposées, les impacts observés (après trois mois d’activités) sur les paramètres physiques et la qualité de vie. Résultats : Six réunions du groupe de travail ont permis de sélectionner deux d’activités : renforcement musculaire et Tai-chi. Nous avons évalué l’activité de renforcement musculaire. Le taux de participation à l’activité était de 16 %. Un âge plus élevé, le sexe féminin et le fait d’être cadre ou employé plutôt qu’ouvrier étaient associés significativement à la participation. On observe une tendance à l’augmentation des scores physique et mental du SF12. Nous avons fait émerger deux freins majeurs qui étaient de nature logistique et communicationnelle. Conclusion : L’approche participative, basée sur un partenariat intersectoriel, s’avère l’élément déterminant de la réussite du projet mené dans un contexte d’opportunités locales. Pour pérenniser cette dynamique et améliorer le dispositif deux leviers peuvent être identifiés : une rationalisation de la structuration de l’offre de service et le renforcement des moyens, notamment financiers.
Résumé : Les tensions entre les projets de protection de la nature, les populations locales et les pratiquants des activités de nature représentent une donnée constante. Cet article se penche sur la situation de deux parcs naturels frontaliers, situés en France et en Italie, et les relations que ceux-ci entretiennent avec leurs territoires respectifs en tant qu’espaces protégés. Au moyen d’une investigation socio-historique, l’étude montre que le degré des tensions est étroitement lié au niveau d’implication des usagers de l’espace protégé au sein des actions menées par les parcs pour s’ancrer sur le territoire. Les différentes manières de se rapporter aux populations locales et aux pratiquants de ces deux territoires, qui caractérisent le Parc national du Mercantour et l’attenant Parco delle Alpi Marittime, semblent découler de visions de la nature – et de sa protection – qui s’avèrent profondément divergentes.