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Politiques publiques d’enseignement, nature et incertitudes écologiques contemporaines à l’école de John Stuart Mill
Résumé : cet article se propose de porter un regard sur la place que les questions environnementales tiennent dans les plus récentes politiques publiques d’éducation scolaire françaises et en particulier dans les programmes d’enseignement pour la période d’instruction obligatoire. Nous présentons pour cela les principales lignes-forces et les implications potentielles du travail philosophique de Mill sur la nature pour penser l’humain et la société. Nous proposons une lecture des plus récentes versions des programmes de l’Éducation nationale française à la lumière des travaux de Mill. Nous discutons de l’opportunité de revisiter la question du sens des savoirs scolaires en démocratie par une école qui, pour des raisons historiques et philosophiques profondes, semble douter d’elle-même. Nous considérons que les programmes actuels semblent échapper au projet d’une telle discussion, même s’il semble possible et souhaitable d’ouvrir des pistes de réflexion et de débats dans ce domaine.
Résumé : Cet article vise à dégager certaines idées de mise à l’épreuve des thèses d’Arendt sur le monde moderne et la crise de l’éducation à l’épreuve de l’hypermodernité démocratique et de la société des individus. Nous commençons par présenter notre propre cheminement dans l’œuvre arendtienne, puis nous nous consacrons plus longuement au concept arendtien de natalité comme clé heuristique précieuse. Nous confronterons ensuite la conception de l’enfance d’Arendt, élaborée de fait avant le début des années 1970, et ce que nous avons appelé ailleurs l’enfance de l’humanité démocratique. Un quatrième temps de notre propos fait fond sur les critiques adressées à l’œuvre arendtienne par Shklar. Enfin, nous soutenons que l’étude du rapport d’Arendt à l’individualisme démocratique permet de mieux cerner ce qui, dans ses apports compréhensifs et normatifs, peut ou non nous inspirer de manière féconde pour penser l’éducation aujourd’hui.
Résumé : Cet article procède de l’éthique de l’éducation et de la formation, dans une perspective interdisciplinaire elle-même structurellement inscrite dans la multiréféréntialité constitutive des sciences de l’éducation et de la formation. Nous y mobilisons la saisie de l’entre-deux, tel que conceptualisé par Daniel Sibony, comme posture professionnelle en éducation et formation pour envisager les manières d’articuler accompagnement et présence éducative et formative et distance physique de fait par la médiation du numérique, le tout de manière éthique. Nous discutons des conditions auxquelles l’accompagnement peut être soluble dans le distanciel (1), y dialectisons présence et numérique en éducation et formation (2), et posons enfin quelques jalons pour une éthique de l’accompagnement numérique bienveillant, faisant fond sur le concept d’autorité et ses mutations dans la démocratie hypermoderne (3).
Résumé : dans cet article, conduit du point de vue de la philosophie de l’éducation, nous nous intéresserons aux « influenceurs » et plus globalement aux personnes diffusant des tutoriels, podcasts et autres présentations thématiques de contenus sur les plateformes en ligne. Ces contenus semblent en effet constituer désormais des ressources d’accompagnement en ligne pour des autonomies individuelles à la fois singulières et durables. Nous étudions d’abord les motivations des personnes créant ces contenus et les frontières entre démarches professionnelles et amatrices dans ce domaine (1). Nous cherchons ensuite à comprendre à quels besoins et désirs inhérents à la condition humaine hypermoderne correspondent les démarches de quête en ligne de telles ressources (2). Sur ces bases, nous posons quelques jalons pour une pensée de la manière dont ces propositions d’influences peuvent contribuer à rendre les individus durablement auteurs de leurs autonomies singulières (3).