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Résumé : L’auto-détermination est le concept qui permet de favoriser le pouvoir d’agir des personnes accueillies.
Afin de permettre un accompagnement de qualité, les pratiques professionnelles doivent pouvoir évoluer pour que les résidents puissent être acteurs et auteurs de leur vie. Au-delà d’un concept, il s’agit d’une véritable démarche éthique dans laquelle se fonde nos actions.
Ce présent mémoire traite de ce changement de paradigme et de l’évolution du sens de l’accompagnement.
Il aborde la question de l’acquisition d’un « savoir-faire » pour adapter l’environnement aux besoins des usagers.
Quel est la place du chef de service dans cette transformation ? Comment accompagner les professionnels dans l’évolution de leurs pratiques ?
Pour ce faire, il est nécessaire de prendre en considération plusieurs dimensions :
- L’organisation dans laquelle on se situe avec son histoire, sa culture.
- Le rôle de chaque acteur dans un système interdépendant (équipes de proximité, professionnels transversaux, familles, résidents et équipe de direction).
- Les politiques sociales ainsi que le contexte sociétal et économique
Le chef de service ne peut pas faire l’impasse d’analyser toutes les données et d’activer les leviers qui sont à sa portée et à sa connaissance pour impulser et fédérer les acteurs afin de conduire le changement. Il est important de maintenir une veille professionnelle afin de pouvoir proposer des pistes et des réponses opérationnelles adaptées au contexte singulier dans lequel il exerce.
Force est de constater que tous ces paramètres participent à la richesse de l’exercice de ce métier qui participe à l’amélioration de l’accompagnement des personnes.

Résumé : L’accompagnement des Mineurs Non Accompagnés reste complexe, entre protection de l’enfance et considérations migratoires…
À l’heure où les politiques sociales évoluent autour de la loi sur l’immigration et que les Départements tirent la sonnette pour attirer l’attention sur l’afflux des MNA sur leur territoire,
les solutions d’accueil et d’accompagnement de ce public singulier et vulnérable aux besoins spécifiques s’amoindrissent.
La MECS R qui accueille au sein d’un internat depuis de nombreuses années des MNA ainsi que des adolescents et jeunes majeurs placés également par l’ASE voit son public changer accueillant de plus en plus de profils avec une double mesure ASE/MDPH.
En pleine mutation associative et stratégique en tant que chef de service de l’internat que j’encadre j’ai décidé de m’interroger sur la qualité de l’accompagnement des MNA au sein de la structure et proposer des actions et des préconisations à court, moyen et long terme pour améliorer l’accompagnement de ce public et prendre en compte leurs spécificités

Résumé : Le CCAS anime des actions de prévention et de développement social et médico-social. Il est à ce titre soumis aux obligations de la loi du 2 janvier 2002.
J’ai débuté mon poste dans un contexte de turn-over, avec une équipe récemment arrivée. Je comprends très vite que cette équipe ne parvient pas à se stabiliser en raison de la complexité du poste, les conditions de travail difficiles et une absence d’encadrement générant un sentiment de non-appartenance. La notion d’équipe ne fait pas sens pour eux, il était donc impératif de réfléchir à une stratégie de redynamisation, de mobilisation de l’équipe. Comme le dit Paul Fustier « un groupe devient équipe lorsque ses membres ont en commun une certaine représentation de l’institution, de son rôle et des objectifs. Tout se passe comme si chacun avait alors, à l’intérieur de lui-même, une idée de l’institution partagée avec d’autres. » . J’ai souhaité mobiliser les professionnels autour d’un projet commun puisque l’une de mes missions, en tant que responsable, est de proposer un projet cohérent qui tentera de résoudre une problématique en tenant compte des besoins du public et des ressources des professionnels. J’ai opté en accord avec la direction de travailler sur le Document Individuel de Prise En Charge (DIPEC).
Il ressort de la phase de diagnostic que le DIPEC ne répondait ni par sa forme, ni par la manière dont il était complété, aux prérogatives énoncées par le législateur dans la Loi 2002-2. L’intérêt et l’utilité de cet outil n’étaient pas assimilés par les bénéficiaires, les professionnels ou même les partenaires. Il était donc nécessaire de les associer à la conception du projet puisque « plus on peut associer de personnes à la conception de la chose mieux cela vaut. Mais il faudrait également les associer au maximum dans l’exécution, et pour qu’ils exécutent intelligemment il faut qu’ils aient compris le maximum »

Résumé : Ce mémoire explore les enjeux complexes liés à la prise en charge des adultes atteints de Troubles envahissant du développement (TED) et de Trouble du Spectre Autistique (TSA) à travers un regard de cheffe de service socio-éducative.
Fruit d'une analyse approfondie et d'entretiens enrichissants, cet ouvrage vise à mettre en lumière les complexités de la gestion de projet et de la conduite du changement au sein d'un service d'hospitalisation accompagnant les TSA et relevant de la fonction publique hospitalière.
À travers des approches innovantes et inclusives, il propose des solutions concrètes pour améliorer la qualité des accompagnements et encourager l'implication des professionnels et des familles.
Ce mémoire se veut une ressource pour les acteurs du secteur sanitaire et médico-social, confrontés aux défis de l'évolution des pratiques visant à améliorer les services dédiés aux personnes atteintes d’autisme.

Usager, Trouble du Spectre Autistique, Trouble Envahissant du Développement,
Projet de service, Collaboration, Accompagnement, Pratique professionnelle, Changement,
Familles, Partenariat.

Résumé : Avec la mise en place du numérique au sein de l’ESAT et plus spécifiquement du dossier de l’usager informatisé, j’ai pu constater que les projets personnalisés avaient perdu de leur contenu et que les analyses étaient devenues pauvres voire inexistantes.
Cela pose alors la question de la qualité du suivi de l’accompagnement des personnes accueillies lorsque les professionnels changent. Comment garantir le suivi de l’évolution d’un travailleur si les traces écrites sont sans consistance et donnent peu d’informations sur les choix d’accompagnement retenus ?
Face à cette réalité, il convenait de comprendre les raisons de cette dégradation.
Les problèmes actuels de recrutement dans le secteur entrainent l’embauche de professionnels provenant majoritairement du secteur privé et donc non formés à l’écriture professionnelle du secteur médico-social.
En tant que cheffe de service et à ce titre, garante des écrits par délégation, il me semblait nécessaire de proposer une action pour accompagner l’équipe dans l’amélioration de leur pratique.
J’ai donc mené une enquête auprès des professionnels individuellement, de façon à poser un diagnostic précis de la situation. Les résultats obtenus après analyse m’ont permis de proposer le plan d’action suivant à l’équipe de direction qui a validé le projet :
Une réorganisation du service après le départ de l’ancienne cheffe de service, permettait d’identifier une personne ressource disponible pour aider les professionnels dans l’écriture des projets, le temps dégagé pour les écrits étant également réétudié.
La révision du projet d’établissement était l’occasion de mettre en place des groupes de travail afin de réfléchir aux évolutions de nos pratiques en lien avec les nouveautés du secteur et l’apparition du DUI.
Enfin je proposais la mise en place d’une formation pratique à l’écriture professionnelle sur plusieurs semaines.
Parallèlement, je veillais à inscrire l’évaluation dans les étapes du projet. Cela permettrait de réajuster les actions menées, dans un souci constant d’amélioration de notre accompagnement vis-à-vis des travailleurs que nous accueillons et qui est bien la finalité de notre action.