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Résumé : Bien qu’exprimées comme telles, les « relations familiales » entre humains et animaux au sein d’élevages ont été délaissées par la sociologie et l’anthropologie. À partir d’ethnographies d’élevages de chevaux de trait en France, cet article décrit comment éleveurs et chevaux font famille. En sortant du paradigme de la production, apparaissent des références identitaires partagées par les membres de l’élevage ainsi qu’un concernement des éleveurs qui s’exprime dans le soin, donnant à voir des « faire-famille » multispécifiques.

Résumé : Prendre en considération le développement du psychisme prénatal met en évidence le rôle premier du tact comme soubassement de la pulsion : Tact-Pulsion génère une mémoire de forme qui constituera le fil rouge de tout le développement ultérieur. La tendresse y est associée comme représentant primitif de l’affect. Cet élargissement de notre modèle métapsychologique a des connaissances théorico-cliniques considérables.

Résumé : En rendant visible à travers la théorie des fonctions de Bion, la construction de l’« appareil à penser les pensées » de l’enfant issu de la relation qui s’établit avec sa figure maternante, l’auteure effectue un parallèle entre deux types de relation – mère/nourrisson et enfant/animal –, en mettant en évidence que lorsque la relation qui s’établit entre un jeune enfant et un animal est motivée par le désir mutuel de connaître quelque chose de l’autre, elle permet à l’enfant d’enrichir sa capacité à s’inscrire dans le monde qui l’entoure, capacité entendue comme rapport au savoir.

Résumé : Dans cet article, l’auteur nous propose de nous intéresser à la place des animaux familiers au sein des processus thérapeutiques. Pour ce faire, elle montrera en quoi leur intégration retrace les frontières du système familial et induit une implication et un engagement de l’espèce humaine vis-à-vis de l’espèce animale. Elle développera comment les rôles et fonctions des animaux peuvent avoir un impact sur le fonctionnement du système familial. Enfin, elle décrira leur fonction de révélateur dans les processus thérapeutiques.

Résumé : RésuméCet article interroge l’apport possible de la théorie de l’attachement à la pratique du psychologue du travail agissant dans le champ de la santé au travail. Partant de questionnements inscrits dans mon exercice professionnel, je m’appuie sur les quelques textes repérés sur le sujet pour d’abord m’interroger sur la place de l’attachement au travail. Je me focalise ensuite sur ce qui est dit de la figure du manager et questionne la possibilité de l’analyser comme une figure d’attachement.Je conclus à une prudence à avoir quant à l’utilisation de la théorie de l’attachement dans l’exercice du psychologue du travail en milieu professionnel, auprès de collectif en difficulté, au sein d’une entreprise ou d’un service public et son intérêt possible dans les consultations « souffrance et travail ».