Voir la sélectionVider la sélectionEnvoyer par mailImprimerMasquer les notices
Filtrer par mot-clé
ArendtenfanceBionBourdieuChomskyDerridaDescartesEngagement politiqueFoucaultFreudIntellectuelsPolitiquePsychanalyste iraniennePsychodynamique du travailSpinozaUkraineambiancebanalité du malcatégorie épistémiquedisposition affective
Filtrer par date
Moins de 5 ans3
Moins de 10 ans5
Filtrer par type
Article8
Filtrer par revues
Pensée plurielle2
Cliopsy1
Le Coq-héron1
Le Télémaque1
Participations1
Topique1
Travailler1
Filtrer par auteur
Anas, Zaytouni1
Auestad, Lene1
Barzin, Nader1
Breviglieri, Marc1
Girardot, Dominique1
Peuch-Lestrade, Jean1
Pingeot, Mazarine1
Roelens, Camille1
Arendt
0sélectionnée(s)
/
8réponse(s)
(1)2>
La pensée éducative d’Hannah Arendt à l’épreuve de l’hypermodernité démocratique
Résumé : Cet article vise à dégager certaines idées de mise à l’épreuve des thèses d’Arendt sur le monde moderne et la crise de l’éducation à l’épreuve de l’hypermodernité démocratique et de la société des individus. Nous commençons par présenter notre propre cheminement dans l’œuvre arendtienne, puis nous nous consacrons plus longuement au concept arendtien de natalité comme clé heuristique précieuse. Nous confronterons ensuite la conception de l’enfance d’Arendt, élaborée de fait avant le début des années 1970, et ce que nous avons appelé ailleurs l’enfance de l’humanité démocratique. Un quatrième temps de notre propos fait fond sur les critiques adressées à l’œuvre arendtienne par Shklar. Enfin, nous soutenons que l’étude du rapport d’Arendt à l’individualisme démocratique permet de mieux cerner ce qui, dans ses apports compréhensifs et normatifs, peut ou non nous inspirer de manière féconde pour penser l’éducation aujourd’hui.
Résumé : La Belgique francophone réforme sa formation initiale des enseignants en cette rentrée 2023. Celle-ci sera désormais l’œuvre conjointe des Universités et des Hautes Écoles (IUFM belges). La Belgique opère, de cette manière, une rupture avec son modèle historique pour adhérer au principe d’une mastérisation promue par les instances européennes. Un nouveau paradigme dont les enjeux peuvent être envisagés à la lecture de la pensée d’Hannah Arendt. Les Universités et Hautes Écoles peinent toutefois à trouver des compromis en raison de tensions consubstantielles à la nature de leurs projets sociopolitiques respectifs. Ces visions stratégiques divergentes reflètent les antinomies qui traversent l’enseignement supérieur contemporain. Dans un contexte marqué par les effets de la mondialisation et une diversité ethnoculturelle accrue, un cours en particulier matérialise cette aporie structurelle : le cours de « neutralité ». Nous questionnerons donc une dimension essentielle de la pensée arendtienne : « Quelle formation à la neutralité et à la citoyenneté pour de futurs enseignants destinés à faire “monde” ensemble ? »
Résumé : En partant du mot « génocide », l’auteur constate qu’avec les guerres, les mots risquent de perdre tout ou partie de leur polysémie. De même, une pluralité de perspectives est nécessaire pour appréhender la réalité de celles-ci. Il ouvre la perspective arendtienne de la « guerre d’anéantissement » pour mieux comprendre la guerre en Ukraine.
Résumé : La philosophie de Descartes s’inscrit en rupture avec ce qui précède, et c’est en quelque sorte le geste même de la modernité : rompre, et considérer comme « Ancien » ce qui est dépassé. Cette auto-fondation par la conscience n’évacue pas pour autant « l’enfance » qui demeure à l’âge adulte, non plus comme âge, mais comme catégorie épistémique. L’enfance serait « le reste » de la modernité. On retrouve l’ambivalence de l’usage d’une catégorie temporelle transformée en opérateur structurel dans le « post » de la « post-modernité », mais c’est dans un sens inverse à celui de Descartes et de la modernité : le préfixe marque à la fois l’après et la fin. On va alors se demander s’il n’y a pas un « reste » de la post-modernité et si la catégorie de « l’enfance » n’a pas encore quelques enseignements à livrer à une époque où le post signifie une perte de l’expérience et de la réalité.
Résumé : Le concept arendtien de travail est ici envisagé à travers le prolongement qu’il trouve, depuis la distinction entre travail (« labor » dans le texte original anglais), œuvre et action élaborée dans Condition de l’homme moderne, dans les réflexions de Eichmann à Jérusalem. De l’un à l’autre ouvrage, en effet, il y a le passage de l’exigence de « penser ce que nous faisons », programmatique de Condition de l’homme moderne, à la « leçon » tirée du procès Eichmann : le mal peut être fait sans y penser. À condition de maintenir l’artifice conceptuel d’une stricte réduction de la polysémie du terme « travail » au seul sens du labeur, il apparaît que la protestation de Arendt contre une réduction de l’activité à la nécessité vitale ne heurte pas le cadre d’analyse de la psychodynamique du travail – bien au contraire. De même que la formule de « la banalité du mal », le concept arendtien de travail peut être d’une grande pertinence pour décrire les effets délétères du néomanagement.