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Résumé : Objectifs : Si l’accès à l’IVG est une priorité nationale en France, son respect effectif n’est que peu documenté. Dans le Grand Est, le plan d’accès à l’IVG 2021-2023 inclut la réalisation d’un état des lieux des pratiques et de l’offre de soins en orthogénie, pour actualiser celui de 2019. Il pose la question de l’accès à l’IVG dans toutes ses dimensions et vise la mise en place des actions d’amélioration les plus adaptées aux problématiques de la région.
Méthodes : Un questionnaire en ligne a été envoyé aux centres hospitaliers, aux centres périnataux de proximité, aux centres de santé sexuelle et aux professionnels libéraux ayant une activité d’orthogénie supposée. Parmi ceux qui y ont répondu, seuls ceux qui avaient une activité d’orthogénie effective ont été inclus.
Résultats : Le délai de premier rendez-vous de cinq jours recommandés par l’HAS peut être respecté par 73 % des enquêtés. Lors des consultations pré- ou post-IVG, un entretien psychosocial est proposé à 92 % et un repérage des violences à 97 %. Bien que 14 centres hospitaliers (38 %) aient allongé leur délai d’accès à l’IVG jusqu’à 16 SA, le nombre d’établissements prenant en charge les IVG au-delà de 13 semaines d’aménorrhée a baissé depuis 2019. En médecine de ville, 70 % des professionnels libéraux et 61 % des CSS ont une offre IVG allant jusqu’à 9 SA.
Conclusions : L’accès à l’IVG s’est fragilisé dans le Grand Est entre 2019 et 2023. Les nouvelles lois et réglementations pourraient être un levier d’amélioration à condition que des moyens soient donnés aux professionnels impliqués.

Résumé : Le CCAS anime des actions de prévention et de développement social et médico-social. Il est à ce titre soumis aux obligations de la loi du 2 janvier 2002.
J’ai débuté mon poste dans un contexte de turn-over, avec une équipe récemment arrivée. Je comprends très vite que cette équipe ne parvient pas à se stabiliser en raison de la complexité du poste, les conditions de travail difficiles et une absence d’encadrement générant un sentiment de non-appartenance. La notion d’équipe ne fait pas sens pour eux, il était donc impératif de réfléchir à une stratégie de redynamisation, de mobilisation de l’équipe. Comme le dit Paul Fustier « un groupe devient équipe lorsque ses membres ont en commun une certaine représentation de l’institution, de son rôle et des objectifs. Tout se passe comme si chacun avait alors, à l’intérieur de lui-même, une idée de l’institution partagée avec d’autres. » . J’ai souhaité mobiliser les professionnels autour d’un projet commun puisque l’une de mes missions, en tant que responsable, est de proposer un projet cohérent qui tentera de résoudre une problématique en tenant compte des besoins du public et des ressources des professionnels. J’ai opté en accord avec la direction de travailler sur le Document Individuel de Prise En Charge (DIPEC).
Il ressort de la phase de diagnostic que le DIPEC ne répondait ni par sa forme, ni par la manière dont il était complété, aux prérogatives énoncées par le législateur dans la Loi 2002-2. L’intérêt et l’utilité de cet outil n’étaient pas assimilés par les bénéficiaires, les professionnels ou même les partenaires. Il était donc nécessaire de les associer à la conception du projet puisque « plus on peut associer de personnes à la conception de la chose mieux cela vaut. Mais il faudrait également les associer au maximum dans l’exécution, et pour qu’ils exécutent intelligemment il faut qu’ils aient compris le maximum »

Résumé : Afin d'améliorer le parcours cognitivo-comportemental, et en s'appuyant sur une histoire de travail en collaboration ville-hôpital bien ancrée, un staff mensuel regroupant des professionnels hospitaliers, extrahospitaliers et une association d'usagers permet d'analyser et de répondre de manière coordonnée et graduée aux situations complexes. Après neuf mois de fonctionnement, le récit de trois situations complexes illustre les bénéfices et limites d'un tel dispositif. [Résumé]

Résumé : Le syndrome de Münchhausen par procuration est considéré comme une maltraitance, mais celle-ci est particulièrement complexe à repérer et à prendre en charge. Elle vise des personnes vulnérables, c'est-à-dire en incapacité de s'exprimer, de se défendre et de décrire ce qu'elles vivent. Il peut s'agir d'enfants, de personnes en situation de handicap ou âgées. Lorsque des tout-petits sont concernés, les professionnels de la petite enfance peuvent repérer ces maltraitances. Comment y parvenir et, ensuite, comment intervenir ? [Présentation de l'éditeur]