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Résumé : L’accès aux services de soutien (soins de santé et des services sociaux) pour les personnes LGBTQI+ migrantes et racisées est souvent entravé par des barrières liées à leur statut migratoire, à leur identité ethnoraciale, à leur orientation sexuelle et/ou à leur identité de genre. Les personnes trans migrantes rencontrent des défis et des discriminations spécifiques qui complexifient davantage leur accès aux soins. La Clinique Mauve, lancée au Québec en réponse à cette problématique exacerbée par la COVID-19, offre des services médicaux, psychosociaux et un programme de pair navigation. Son approche interdisciplinaire, qui favorise la collaboration entre chercheur·es, professionnel·les de la santé et des services sociaux et acteur.trices communautaires, a été essentielle à son succès. Cet article se focalise sur les réalités et perceptions des usager·es trans migrant·es par rapport aux impacts directs et indirects de la COVID-19, aux barrières d’accès aux soins et aux services déployés par la Clinique Mauve en ce qui concerne le soutien psychosocial et médical d’affirmation de genre.

Résumé : L’intervention sociale participative est à l’étude afin d’assurer une juste place pour les personnes concernées. S’appuyant sur les principes éthiques de l’Association Internationale des Écoles de Travail Social, cette pratique vise l’émancipation individuelle et la transformation sociale vers une société inclusive. Dans ce but, on créera un tissage de liens d’adaptation, de capacitation, de considération et de facilitation autour des personnes concernées, libres et dignes de confiance. Afin de se situer dans cette intervention sociale participative, une échelle est dépliée qui présente un niveau de non-participation, un niveau des prémisses d’entrée dans la participation et trois niveaux de participation réelle à l’intervention sociale. Enfin, des principes éthiques encadrent cette forme d’intervention sociale.

Résumé : L’objet de cet article est de traiter des enjeux de la discipline travail social, discutée depuis plusieurs années en France et dont l’issue est toujours aussi incertaine. Si dans plusieurs pays le travail social est une discipline enseignée à l’université – plusieurs d’entre elles préparent des doctorats –, en France cette question (dont font état le Livre vert et le Livre blanc du hcts, la conférence de consensus, etc.) n’est toujours pas inscrite dans l’agenda politique tant du ministère des Solidarités que de celui de l’Enseignement supérieur. Si à l’étranger on comptait plus de 170 doctorats il y a quelques années, en France il n’en existe que 2 et le cnam est la seule institution de l’enseignement supérieur qui délivre les doctorats dans deux disciplines distinctes : sciences de l’éducation et sociologie. Cet article tente donc de débattre des conditions préalables à la constitution d’une discipline « sciences humaines et sociales-travail social » et d’expliciter en quoi celle-ci est nécessaire dans le champ de l’intervention sociale.

Résumé : Depuis la conférence de consensus en 2012 s’est développée l’idée de la création d’un doctorat en travail social. Au cnam, une mention « travail social » a été ajoutée au doctorat proposé par la chaire travail social et intervention sociale. Les choses sont donc restées en l’état et le doctorat en travail social, tel qu’il existe dans différents pays, n’a pas été créé. L’université Sorbonne Paris Nord (uspn) a décidé de partir d’une autre perspective : une formation de haut niveau pour des professionnel·les déjà en poste. Ce faisant, ce projet rejoint ce qui existe déjà en Angleterre et aux États-Unis, la création d’un Doctorate Social Work (dsw) à côté du PhD en travail social. Nous avons été invités à réaliser une mission de préfiguration d’un doctorat professionnel en intervention sociale (DocPro Is). Cette mission a mis en lumière des impensés quant à la revendication de la création d’un doctorat en travail social. Trois niveaux doivent s’articuler pour qu’un haut niveau de réflexivité et des capacités à agir dans des situations complexes puissent apparaître : le niveau pédagogique, ou comment une formation de niveau 8 peut produire des compétences de haut niveau ; le niveau du métier, c’est-à-dire quels postes peuvent correspondre à ce niveau de formation ; le niveau disciplinaire, autrement dit sur quel corpus de connaissances et sur quelles méthodologies avérées un tel diplôme peut prospérer.

Résumé : Educatrice spécialisée, Nolvenn Croguennec exerce désormais comme intervenante sociale au commissariat de Sevran, en Seine-Saint-Denis. Violences conjugales, hébergement d'urgence, agressions, délits... Quotidiennement, elle tente de démêler les problématiques sociales des personnes en difficulté qu'elle accueille ou que ses collègues policiers lui envoient. [Résumé]