Résumé : Une grande difficulté, et c’est vraiment le cas de le dire, est de savoir si, oui ou non, il existe un rapport, dans l’islam, entre la pratique d’une activité professionnelle et la foi religieuse vécue. Il est plus facile, dans l’état actuel des choses, de se décider pour l’absence d’un tel rapport, du moins dans sa signification rendue incontournable par les historiens et sociologues du protestantisme. On parle pourtant de plus en plus, depuis un moment, tantôt d’un « islam de marché », tantôt d’un « islam protestant », pour assurer que l’islam est, en fin de compte, capable de dynamisme économique. Cette affirmation est naturellement hors de doute. Mais elle ne répond pas à la question posée. Le présent article n’entend pas y répondre non plus. Il suggère seulement une piste, suivant laquelle l’idée d’une connexion entre la profession et la foi existe en Islam. Et pour tout dire, Max Weber lui-même l’avait pressentie.
Résumé : Le métier d’Infirmier en Pratique Avancée (IPA) constitue une des réponses aux enjeux actuels de santé publique. L’article éclaire le processus de reconnaissance professionnelle de six IPA à l’entrée dans le métier, selon une perspective anthropologique par entretiens individuels et collectifs. Les résultats documentent l’approche d’une vision globale du patient, le repérage de la continuité de la profession d’infirmier dans le métier d’IPA, le recours à du bricolage pour construire le périmètre d’action et la mobilisation de compétences en marketing. Des interpellations touchant à la formation, aux métiers de la santé et aux gouvernances politiques sont esquissées.
Résumé : L’auteur analyse les processus d’intégration à la vie militaire sous les auspices du sergent-instructeur comme personnification de tâches multi-rôles pour la création d’une cohésion groupale dans la formation de base lors de la création d’un corps d’armée.
Résumé : Petite pérégrination d’une profession, maîtresse de maison. Une profession tout à la fois brocardée, déniée, peu considérée, tout autant qu’elle est centrale, indispensable et produit des effets qui comptent pour l’accompagnement.
Résumé : « Petites gens », « gens modestes », « gens simples », etc., les appellations sont devenues nombreuses aujourd’hui pour décrire et qualifier des individus que naguère, et pendant longtemps (au moins durant les « Trente Glorieuses »), on n’hésitait pas à ranger et à classer dans la catégorie sociale de « classe ouvrière » ou de « classes populaires ». Ce changement de mots, et plus exactement cette euphémisation langagière pour décrire une certaine réalité sociale, ne s’est pas effectué dans le seul ciel éthéré des idées mais a bien reposé sur un substrat social.