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Revaloriser les enseignant∙es par l’engagement ? La reconnaissance du travail et ses implicites
Résumé : Cet article s’intéresse au mouvement de procéduralisation de la reconnaissance de l’engagement enseignant dans le second degré en France. En particulier, la réforme opérée entre 2012 et 2017, durant laquelle différents dispositifs de gestion ont été créés afin de formaliser et récompenser l’engagement au travail des professeur∙es conformément à la version dominante qu’en diffuse le ministère de l’Éducation nationale, a représenté un moment charnière. Grâce à un dispositif empirique pluriel, cet article montre les tensions et les ambiguïtés qui entourent la production et la mise en œuvre de ces dispositifs. À cet égard, il interroge la place de ce mouvement dans un contexte plus global de transformations managériales de la fonction publique d’État, marqué par une double logique de normalisation des pratiques professionnelles et d’individualisation des carrières et des rémunérations de ses agents.
Résumé : l’article s’intéresse aux tensions éprouvées par les formateurs et formatrices d’enseignant.e.s œuvrant au sein des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation, suite à la mise en œuvre de la réforme de la formation initiale (rentrée 2021). Ainsi, le positionnement des concours en fin de master a abouti à une nouvelle organisation des contenus de formation. Une enquête par questionnaire (n = 725) a été réalisée au printemps 2022. Après avoir défini la place et le rôle des formateur.trice.s dans la professionnalisation des futurs enseignant.e.s, les analyses ont permis la mise en exergue de tensions présentes dans le discours des enquêté.e.s. Cette dernière réforme, entre continuités et ruptures, a engendré des tensions aux sources multiples et a contraint nombre de formateur.trice.s à reconsidérer leur activité, jugeant quelques-unes des mesures prescrites comme paradoxales. Les dilemmes qui en résultent ont ainsi poussé ces formateur.trice.s à réviser leurs priorités, à réajuster leurs pratiques, à requestionner leur professionnalité et le sens de leur travail.
Résumé : RésuméL’auteur n’était pas persuadé initialement de la nécessité de faire une nouvelle loi, mais l’analyse de l’évolution des pratiques et les desiderata des personnes concernées appellent une loi qui devrait être une source d’inspiration pour les professionnels. Un retour sur le rapport Zambrowski, le livre blanc de la santé mentale ou le rapport de Michel Laforcade montrent que les rapports permettent des lois structurantes au niveau national. Il peut en aller de même avec le rapport Coldefy-Maugiron ou le rapport de la fondation Jean Jaurès présenté par le Dr Boris Nicolle. En s’appuyant sur ces textes, une nouvelle loi devrait permettre de redonner de l’attractivité et du sens aux actions conduites et la consécration de concepts structurants, de refonder l’organisation territoriale et de modifier la gouvernance de la santé mentale et de la psychiatrie. Sa préférence va à une loi interministérielle qui aurait des impacts sur l’ensemble des codes (et pas seulement sur le code de la santé).
Résumé : Depuis une quinzaine d’années, l’accompagnement semble être la manière la plus acceptable d’aider ceux qui sont privés d’emploi. Cet article vise à montrer comment a été produite cette évidence partagée, et ce en quoi elle consiste exactement : l’usage d’un même vocabulaire ? Un ensemble de normes et de pratiques ? Un même cadre de pensée ? Il s’agit ici de poser le problème en termes de formation de sens commun, plutôt que de circulation ou d’homogénéisation. À travers ce déplacement théorique, il apparait que l’accompagnement n’est pas qu’un lexique qui aurait circulé d’un univers à l’autre, mais un langage produit collectivement par un ensemble d’acteurs très divers. Ce langage n’a pas été imposé par un groupe ou une institution en particulier ; il n’a pas non plus été adopté parce que l’accompagnement serait particulièrement efficace. Il a résulté d’une convergence d’intérêts et d’appropriations autour d’une nouvelle conception, anti-assistancielle, de l’aide à autrui.
Résumé : Première expérience mondiale de régulation du cannabis, la loi n° 19.172 adoptées en Uruguay en 2013 revendique de lutter différemment contre les drogues, en autorisant et en contrôlant la culture, la possession et l’usage de cannabis plutôt que de les interdire, à rebours des conventions internationales. L’article retrace la fabrication et la mise en place d’une législation originale encadrant le cannabis, centrée sur la prudence et les gages de sérieux pour désarmer les critiques croisées de la population, des États et des autorités internationales. Il montre comment cette réforme pionnière a, en tentant de construire un modèle de régulation restrictif, contribué à créer les conditions de sa mise en difficulté. Entre retards et atermoiements, le processus réformateur s’est aliéné une partie de ses soutiens si bien que, huit ans après, sa revendication politique reste incertaine.