Portail documentaire

Résumé : RésuméMagali Coldefy avec Philippe Maugiron, présente la contribution qu’ils ont faite pour le Haut conseil sur la qualification d'une approche population-centrée et partenariale en santé mentale. Ils plaident pour une réforme du système de santé mentale et proposent des orientations et des méthodes pour une meilleure intégration de la population, des usager.e. s et des patient.e.s dans la conception et le fonctionnement du système de santé, conçue comme moteur de transformation du système de santé », dans le champ de la santé mentale. Une meilleure information sur la santé mentale, les troubles, les ressources existantes, est nécessaire ainsi que la promotion de la santé mentale et la prévention des troubles psychiques. Il est nécessaire d’impliquer les personnes concernées et leurs proches comme partenaires, pour favoriser leur autonomie. Ils devront également être impliqués dans la gouvernance.

Résumé : Avec la mise en place du numérique au sein de l’ESAT et plus spécifiquement du dossier de l’usager informatisé, j’ai pu constater que les projets personnalisés avaient perdu de leur contenu et que les analyses étaient devenues pauvres voire inexistantes.
Cela pose alors la question de la qualité du suivi de l’accompagnement des personnes accueillies lorsque les professionnels changent. Comment garantir le suivi de l’évolution d’un travailleur si les traces écrites sont sans consistance et donnent peu d’informations sur les choix d’accompagnement retenus ?
Face à cette réalité, il convenait de comprendre les raisons de cette dégradation.
Les problèmes actuels de recrutement dans le secteur entrainent l’embauche de professionnels provenant majoritairement du secteur privé et donc non formés à l’écriture professionnelle du secteur médico-social.
En tant que cheffe de service et à ce titre, garante des écrits par délégation, il me semblait nécessaire de proposer une action pour accompagner l’équipe dans l’amélioration de leur pratique.
J’ai donc mené une enquête auprès des professionnels individuellement, de façon à poser un diagnostic précis de la situation. Les résultats obtenus après analyse m’ont permis de proposer le plan d’action suivant à l’équipe de direction qui a validé le projet :
Une réorganisation du service après le départ de l’ancienne cheffe de service, permettait d’identifier une personne ressource disponible pour aider les professionnels dans l’écriture des projets, le temps dégagé pour les écrits étant également réétudié.
La révision du projet d’établissement était l’occasion de mettre en place des groupes de travail afin de réfléchir aux évolutions de nos pratiques en lien avec les nouveautés du secteur et l’apparition du DUI.
Enfin je proposais la mise en place d’une formation pratique à l’écriture professionnelle sur plusieurs semaines.
Parallèlement, je veillais à inscrire l’évaluation dans les étapes du projet. Cela permettrait de réajuster les actions menées, dans un souci constant d’amélioration de notre accompagnement vis-à-vis des travailleurs que nous accueillons et qui est bien la finalité de notre action.

Résumé : Plus qu’une modification des modalités techniques de saisie, stockage, traitement et de transmission des dossiers des usagers, le déploiement de la Gestion Electronique des Données est une révolution culturelle pour les professionnels du social et du médico-social. Certains y voient une perte du coeur de métier, d’autres, une étape insurmontable du fait de leur difficulté face à l’outil numérique.
Le déploiement de la GED a pour but la facilitation du travail des professionnels au bénéfice de l’accompagnement, la fluidification et l’amélioration de la qualité des parcours. Elle permettra d’asseoir définitivement la bascule de la conception de prise en charge des publics vers celle de la notion de parcours. Bien étayée, la GED constituera également une opportunité d’accompagnement et la formation des publics et des professionnels aux pratiques numériques, pour faire émerger les capabilités et pouvoir d’agir de tous.
J’ai exercé les missions de responsable d’un service d’action sociale et médico-sociale départemental et occupé un rôle clef dans la conduite de ces dynamiques autour des transformations induites par la GED. Au sein de la complexité de l’organisation de la collectivité territoriale départementale, j’ai pu établir un diagnostic de son territoire avec ses équipes, identifier l’ensemble des acteurs, pour proposer à la direction et aux équipes des améliorations de la mise en oeuvre du projet.
Au sein des différentes instances de réflexion, de décision, et de mise en oeuvre, j’ai facilité l’implication de tous pour bonifier les apports de la réflexion collective, et dans le but de construire un outil numérique utile à la montée en compétences des équipes et des publics numériques.

Résumé : Dans ce mémoire, je me penche sur le domaine de la conduite de projet au sein d'un Service d'Éducation Spéciale et de Soins A Domicile. En tant que stagiaire en cursus de Certificat d'Aptitude aux Fonctions d'Encadrement et de Responsable d'Unité d'Intervention Sociale, mon objectif est de mettre en place le Dossier Usager Informatisé dans le cadre du Ségur de la santé du numérique.
Je relate de manière objective les défis, les réussites et les apprentissages de ce projet. Je décris les différentes étapes, de la planification à la mise en oeuvre, en mettant en évidence les enjeux auxquels je suis confronté et les obstacles que je dois surmonter pour atteindre les objectifs fixés.
J'accorde également une attention particulière aux impacts positifs de la mise en place du Dossier Usager Informatisé. J'observe une amélioration de l'efficacité des interventions ainsi qu'une meilleure coordination des accompagnements, que ce soit au niveau de la structure, de l'équipe ou de la personne accompagnée.

Résumé :

Le directeur d'un ESSMS souhaite orienter les objectifs de l'établissement vers une démarche de bientraitance et veille à ce que cette valeur soit intégrée dans toutes les activités de l'établissement. En qualité de chef de service en formation dans un foyer de vie pour personnes en situation de handicap mental et psychique, j'ai identifié des prol)lématiques dans la prise en charge des résidents. J'ai proposé de mettre en place un plan d'action pour améliorer les pratiques professionnelles avec pour objectif d'intégrer une approche axée sur la bientraitance. Malgré les efforts de l'établissement pour promouvoir l'autonomie et l'autodétermination des résidents, comme stipulé dans son projet d'établissement et réitéré dans les projets personnalisés des résidents, l'institutionnalisation et l'organisation du travail conduisent souvent les équipes à agir à la place des résidents, perturbant ainsi leur rythme de vie. Les causes de cette situation sont multiples, notamment un manque de formation ou de mise à niveau des pratiques professionnelles. Des facteurs externes, tels que les difficultés de recrutement dans ce secteur et le recours à des intérimaires souvent non formés, sont également des facteurs déclenchants.

Cependant, j'ai constaté que des facteurs internes, tels que le manque d'accompagnement du personnel et d'outils, jouent également un rôle. Dans ce contexte, chaque employé est amené à prendre des initiatives personnelles, ce qui peut affecter l'accompagnement des résidents et la mise en œuvre de leurs projets personnalisés. En conclusion, ces observations soulignent l'impoflance d'une formation continue et d'un rappel régulier des bonnes pratiques professionnelles pour tous les employés, qu'ils soient nouveaux ou anciens. Une meilleure connaissance de ces pratiques peut grandement améliorer la qualité de l'accompagnement et la bientraitance à l'endroit des résidents du foyer de vie.

Je propose d'explorer le concept de bientraitance non pas comme une simple valeur mais plutôt comme un outil managérial.