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démocratie
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Les malades des reins et la démocratie en santé : une histoire semée d’embûches
Résumé : Mal connue, peu médiatisée, longtemps silencieuse, la maladie rénale chronique dégrade fortement la vie de celles et ceux qu’elle frappe. Elle provoque une mortalité prématurée importante, entraîne souffrances, handicap et invalidité, altère profondément la qualité de vie, empêche de travailler, appauvrit des personnes touchées. Encore conscients – et peut-être encore coupables ? – d’être les survivants d’une maladie récemment mortelle, souvent âgés, affaiblis, dépendants d’une machine ou d’une équipe médicale, les malades du rein ne disposent pas de tous les atouts pour acquérir la capacité de mobilisation que l’on retrouve dans d’autres pathologies. L’épopée de l’émergence des traitements par dialyse et greffe a laissé des traces. La survie étant assurée, bien-être et qualité de vie sont souvent considérés comme secondaires. Leurs droits sont peu connus et peu promus, leur parole est peu recherchée, et lorsqu’elle s’exprime elle est souvent contestée. Les intérêts financiers et les rentes de situation de la dialyse, toujours en contradiction avec les intérêts des patients et de la santé publique, sont autant d’embuches sur le chemin de la démocratie en santé en néphrologie.
Résumé : cet article se propose de porter un regard sur la place que les questions environnementales tiennent dans les plus récentes politiques publiques d’éducation scolaire françaises et en particulier dans les programmes d’enseignement pour la période d’instruction obligatoire. Nous présentons pour cela les principales lignes-forces et les implications potentielles du travail philosophique de Mill sur la nature pour penser l’humain et la société. Nous proposons une lecture des plus récentes versions des programmes de l’Éducation nationale française à la lumière des travaux de Mill. Nous discutons de l’opportunité de revisiter la question du sens des savoirs scolaires en démocratie par une école qui, pour des raisons historiques et philosophiques profondes, semble douter d’elle-même. Nous considérons que les programmes actuels semblent échapper au projet d’une telle discussion, même s’il semble possible et souhaitable d’ouvrir des pistes de réflexion et de débats dans ce domaine.
Résumé : Un projet individuel en psychiatrie est voué à l’échec s’il n’est pas relayé en fonction de nombreux paramètres par un collectif soignant apte à soutenir des constellations transférentielles. Cet article tente de montrer, à l’aide de quelques exemples institutionnels, comment le pluriel des approches, des pensées, des théories et les fonctionnements démocratiques peuvent contribuer puissamment à réaliser un projet digne de ce nom, au service d’une psychiatrie humaine, mais aussi combien il reste fragile lorsque le contexte sociétal ne soutient plus son advenue.
Résumé : Depuis la traduction de
La crise de la culture
en 1972, anti-pédagogues et pédagogues se sont approprié l’article « La crise de l’éducation » (1958/2000). Pourtant, la conception de l’autorité qu’Arendt développe n’entre pas dans l’opposition entre conservateurs et progressistes : elle nous invite plutôt à penser une autorité « non autoritaire », qui ne se laisse pas confondre avec la domination en général. Dès lors, la valorisation de l’autorité, comme essentielle à la conduite d’une vie collective satisfaisante et à la transmission de l’amour du monde aux jeunes générations, ne fait pas d’elle une philosophe autoritariste ou conservatrice, dans le sens où l’emploi de la force serait pour elle nécessaire à l’obéissance des citoyens (ou des élèves dans le cadre de l’école) et à la durabilité d’un régime politique. L’originalité de sa position est qu’elle ne cherche en aucun cas à élaborer une pensée politique ou pédagogique indiquant un protocole à suivre, mais propose une réflexion politique sur l’éducation, d’où la pertinence de ces travaux pour analyser et comprendre la crise actuelle de l’autorité politique et pédagogique.
Résumé : Ce texte du sociologue britannique Basil Bernstein est issu de la conférence donnée dans le cadre d’un séminaire qui s’est tenu en 1986, à Santiago du Chili. Ce séminaire entendait contribuer à préparer la « transition démocratique », permettant au pays de clore la période de dictature militaire mise en place depuis le coup d’État du 11 septembre 1973, et qui durera jusqu’au référendum de 1988. Basil Bernstein avait été invité à ce séminaire, comme plusieurs autres intellectuels (parmi lesquels Jacques Rancière, Charles Taylor ou Roger Frydman), pour aider les chercheurs chiliens réunis à penser les possibles démocratiques. Bernstein s’est très souvent dit préoccupé par la question du changement et du possible, que le travail sociologique doit pouvoir permettre de penser. L’exercice qui est ici demandé à Bernstein, face à d’autres chercheurs qui eux n’hésitent pas à aller sur le terrain des théories normatives, lui donnera l’occasion d’approfondir la question de deux manières différentes : en esquissant, même très succinctement, mais pour la première fois, le modèle dit des « droits pédagogiques » permettant de clarifier l’apport possible de l’éducation à la démocratie, et d’une certaine manière, l’apport de la sociologie à cette question ; et en poursuivant la réflexion durkheimienne sur l’autonomie relative de l’institution scolaire en relation au monde socio-économique, la socialisation et l’individuation.